Le projet doit répondre à d’importantes contraintes : 
- Contraintes urbaines du PLU, des gabarits et prospects imposés par les immeubles de 12 étages, du maintient des accès aux existants.
- Contraintes programmatiques liées à 3 ensembles différents, une EHPAD de 100 chambres, un SAMSAH de 25 studios, et un centre d’animation. 
- Contraintes réglementaires : le projet doit répondre en matière de sécurité au règlement ERP sur les établissements de type J de 4ème catégorie.

Le projet constitue un nouveau chapitre de l’histoire de cet ensemble de logements. Sa position et son architecture permettent d’établir un dialogue entre les tours des années 70, le carrefour et la future liaison piétonne rue des Longues Raies avec la ZAC Rungis.
Le bâtiment forme un soubassement assurant la  liaison les bâtiments E et H. Une trame verticale, dont le point de départ est le module de la chambre, assure le dialogue architectural entre bâtiments. Celle trame n’est pas la reconduction de l’existant mais sa réinterprétation. 
A la raideur des meneaux de l’existant elle oppose sa souplesse.  Elle est malléable, se déforme pour ménager des accès, des vues, des transparences. A l’opposé de la « cage à poules », la trame est une « cage dorée » disciplinant une masse végétale qui ne demande qu’à déborder. Elle épouse le casse du gabarit rue des Longues Raies, se relève comme un éventail dans la courbe, se renfle au dernier étage sur la rue de l’Amiral Mouchez au niveau des salons du SAMSAH. 
Ce soubassement  est perforé par le passage et les accès à l’EPSHAD et au SAMSAH. 
Depuis la rue, à travers le hall de l’EHPAD, on aperçoit le patio intérieur, créant un effet de surprise et une profondeur sur l’îlot.
Implantation des programmes :
Le programme de l’EHPAD est situé dans le bâtiment construit rue des Longues Raies, le bâtiment du SAMSAH vient en continuité de l’EHPAD. La proue du bâtiment s’ouvre à l’alignement de la rue de l’Amiral Mouchez où est implanté le CAL à RDC et dans l’entresol semi enterré.