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PCRI

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Pôle Commun de Recherche Informatique
LXI - LRI - INRIA
Plateau de Saclay 91

Maître d’ouvrage :

Université de Paris sud 11 à Orsay  
SHON : 6450 m2 
Coût : 8,3 M€ HT
Mission: Complète MOP
Démarche HQE sans certification 
Livraison:  Avril 2013 

Programme:
- Locaux administratifs: bureaux de la direction, archives, reprographie
- Locaux de recherche: Bureaux, salle de réunions, espace détente
- Locaux communs: cafétéria, Bibliothèque
- Locaux de maintenance

PCRI,  LRI, LXI , INRIA , plan masse , ARTEO archiecutres, plateau de Saclay,  Ada Lovelace

Le pôle commun de recherche en informatique regroupe trois laboratoires de recherche :

  • le LRI, Laboratoire de recherche en informatique, unité mixte de l'Université de Paris-Sud et du CNRS,

  • le LIX, Laboratoire d'informatique de l'École polytechnique, unité mixte de l'École polytechnique et du CNRS,

  • le centre de recherche INRIA Saclay - Île-de-France.

La localisation du projet en fait en 2011 une porte d’entrée du pôle scientifique et technique du plateau de Saclay .
Il doit associer le meilleur de la technologie dans le respect des principes du développement durable.
Le projet prend appui sur trois thématiques : 

-  Le projet urbain initial de « trames vertes » de la Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay, 
-  Le caractère agricole du site, ponctué d’îlots de végétation (les garennes)
-  La modernité incarnée par la recherche informatique. 

Depuis la limite Nord, le terrain s’élève en pente douce et continue. Ce modelé du terrain se poursuit par une toiture végétalisée abritant la partie ERP du bâtiment : accueil, salles de séminaires, bibliothèque. Entièrement plantée,  cette toiture prolonge visuellement les champs alentour et diminue l’impact visuel de la construction. 
Deux plate-formes circulaires de stationnement, conçues comme des îles creusées dans le terrain, s’encastrent en partie Nord dans ce remblai. Elles sont plantées d’arbres et d’arbustes à l’image des garennes présentes sur le site.
Au Sud du terrain, bordé par un plan d’eau ponctué d’iles,  émerge de ce plan végétal un bâtiment se découpant sur  l’horizon, fragmenté en trois blocs abritant les locaux de recherche. Ces bâtiments, façonnés à l’image d’un glacier, s’animent de reflets bleutés ou réfléchissent le ciel. Les façades nord sur le bassin intérieur sont percées de larges baies traitése en façades d’atelier. 

En façade sud, une double peau vitrée et ventilée naturellement est sérigraphiée en strates horizontales répondant aux contraintes d’ensoleillement. Associé au tirage thermique et à la ventilation transversale, ce dispositif signe l’architecture du bâtiment et se comporte comme une climatisation naturelle.

Le projet s’inscrit dans une réflexion sur le développement durable. 
 
- Insertion harmonieuse du projet dans son environnement : les parkings sont dissimulés, la toiture végétalisée prolonge visuellement les champs alentour et diminue l’impact visuel de la construction. 
- Gestion des eaux : la création d’un bassin naturel et la végétalisation des toitures assurent la rétention et la  récupération des eaux de pluies.
- Rationalité du plan, simplicité de la maintenance,
- Efficacité énergétique de l’enveloppe : un système de cheminées assure la ventilation naturelle , la double peau sud est ventilée et rafraîchie naturellement etc.
- Orientation et exposition des bureaux, mise en place de protections solaires. Un AMO a validé les études d’éclairage naturel et d’ensoleillement. 
- Qualité d’usage des espaces,
- Qualité sanitaire des espaces, gestion des nuisances, en particulier le bruit.

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